La stratégie managériale des structures de la DGEP au centre des préoccupations
 
La Direction Générale de l’Économie et de la Planification tient ce vendredi 05 novembre 2021 un Séminaire Directorial. L’ouverture des travaux de cette rencontre a été présidée par Dr Larba Issa KOBYAGDA Directeur Général de l’économie et de la planification. Ce séminaire mobilise l'ensemble des directeurs centraux, régionaux ainsi que les responsables des services rattachés au cabinet de la DGEP.
Premier du genre, ce séminaire a pour objectif d’améliorer les capacités managériales en vue d’une meilleure mise en œuvre des activités de la DGEP.
 
Placé sous le thème : « Quelle stratégie managériale des structures de la DGEP pour un meilleur pilotage de l’économie », ce séminaire est ponctué par une série de présentations et d’échanges autour des questions relatives au management des structures et au pilotage de l’Économie. Les présentations portent sur les résultats de l’enquête sur le management au sein de la DGEP, sur l’évaluation de la charge de travail. Les questions relatives à la situation des agents dans les activités des partenaires ainsi que sur la gestion de la logistique et des chauffeurs sont également à l’ordre du jour de ce séminaire dont les travaux seront sanctionnés par une synthèse.
 
Ce séminaire traduit la volonté de la DGEP à améliorer les pratiques managériales pour plus de résultats et offre l’opportunité de s’engager dans une nouvelle dynamique institutionnelle et organisationnelle, a indiqué Dr Larba Issa KOBYAGDA. À travers le thème retenu, chaque responsable à quelques niveaux que ce soit devra s’approprier les techniques managériales de construction de son équipe et de management de son autorité, a renchérit le Directeur Général de l’économie et de la planification.
 
La Direction Générale de l’Economie et de la Planification à travers la direction des politiques de population tient du 04 au 05 novembre 2021 à Ouagadougou un atelier de validation de la feuille de route du Burkina Faso pour la capture du dividende démographique.
 
La feuille de route pour la capture du dividende démographique a pour objectif de mettre à la disposition des décideurs et les acteurs au développement un instrument d’aide à la prise de décision et d’orientation en matière d’actions dans la perspective d’optimiser la capture du dividende démographique.
Les caractéristiques démographiques du Burkina Faso sont quasi similaires à celle du Continent avec un taux de croissance démographique de 2,9% et 45,3% de sa population a moins de 15 ans (INSD 2020). Cette jeunesse de la population peut constituer le vecteur de la croissance économique si elle est bien formée.
 
Dans la perspective de tirer pleinement profit du dividende démographique, le Burkina Faso a fait de la maitrise de croissance démographique et du développement du capital humain une priorité stratégique dans son processus de développement économique et social.
 
En rappel, le processus d’élaboration de cette feuille de route a regroupé des acteurs de l’administration publique, de la société civile et des partenaires techniques et financiers, notamment le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA)
 
Développement durable et situation des enfants au centre des échanges
 
Dans le cadre du processus d’élaboration du programme de coopération entre le Burkina Faso et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) pour la période 2023-2027, la Direction Générale de l’économie et de la planification à travers la direction du suivi et de l’évaluation des politiques économiques et sociales a pris part à la Session de consultation externe qui s'est tenue du 25 au 26 octobre 2021 à Ouagadougou.
 
Cette session a réuni l’ensemble des parties prenantes du programme de Coopération UNICEF-Burkina Faso, notamment les autorités gouvernementales, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers ; ainsi que secteur privé. L’objectif est de recueillir les points de vue des parties prenantes sur la note de synthèse de l’analyse de la situation des enfants notamment l’analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces. Cette rencontre est également un cadre d’échanges sur les thématiques relatifs au Développement durable et à la situation des enfants.
 
En rappel, le Burkina Faso et l’UNICEF se sont engagés dans un cycle de programme de cinq ans qui s’achève en 2022. Le processus d’analyse des progrès réalisés vers l’atteinte des résultats pour les enfants ainsi que les différentes contraintes qui entravent cette progression est en cours et aboutira à l’élaboration d’un nouveau programme de coopération pour la période 2023-2027.
 
 
 
La Banque africaine de développement (BAD) et le Ministère de l'Économie des Finances et du Développement (MINEFID) à travers la Direction Générale de l’Economie et de la Planification (DGEP) organisent du 02 au 05 novembre 2021 à Ouagadougou un atelier de renforcement des capacités au profit des unités de gestion des projets financés par la BAD au Burkina Faso.
 
Les travaux de cette session de formation ont débuté le mardi 02 novembre avec une cérémonie d’ouverture présidée par Madame Edith Clémence YAKA ministre déléguée chargée du budget et en présence du responsable pays de la Banque africaine de développement au Burkina Faso Monsieur Pascal YEMBILINE et Monsieur Mahamadou BOKOUM, Directeur Général adjoint de l’économie et de la planification.
 
Cette session de formation permettra aux participants d’adopter les meilleures pratiques de gestion fiduciaire des Projets financés par la BAD au Burkina Faso. Aussi, elle va permettre de renforcer leurs connaissances et leur expertise en termes de savoir-faire organisationnel, d’exécution budgétaire des projets et programmes. Durant cet atelier, les formateurs vont passer en revue les principes de la gestion par résultats et les besoins en suivi d’indicateurs de performance tant au niveau des coûts et résultats que de l’efficience des processus administratifs.
 
Cet atelier est aussi cadre d’écoute des unités de gestion des projets financés par la BAD, afin de mieux comprendre les facteurs de blocage et problèmes liés à l’exécution des projets et programmes dont la mise en œuvre est assurée par les participants, a indiqué Pascal YEMBILINE, responsable pays de la Banque africaine de développement au Burkina Faso.
 
 
Le rapport de la contribution des OSC, partis politiques, des chefs coutumiers et religieux, et des ONG à la réalisation de l'ENP Burkina 2025 est fin prêt
 
Dans le cadre de l’évaluation technique de l’Étude nationale Prospective (ENP) « Burkina 2025 », la Direction Générale de l’économie et de la planification (DGEP) a procédé le lundi 25 octobre 2021 à la clôture des travaux de l’atelier d’élaboration du rapport d’évaluation de la Contribution des OSC, partis politiques, chefs coutumiers et religieux, et des ONG à l’atteinte de la vision formulée dans l’ENP dont l’un des objectifs est, d’orienter, les plans , et programmes de développement à moyen et long terme au Burkina Faso.
 
Les travaux de l’atelier ont permis aux participants issus des OSC, de la Majorité Présidentielle, de l’opposition politique, des leaders religieux et coutumiers de faire des observations et suggestions pour l’atteinte de la vision formulée dans l’Étude nationale Prospective (ENP) « Burkina 2025 ». De façon spécifique, il s’est entre autres agit d’identifier les actions menées directement par ces différents acteurs (OSC, majorité présidentielle, opposition politique…) pour faire du Burkina Faso une Nation solidaire, de justice, de progrès qui consolide son respect sur la scène internationale.
Madame Pauline Zouré, Ministre déléguée en charge de la Prospective qui a présidée la clôture des travaux a indiqué que les orientations et recommandations issues de ces travaux seront prises en compte en vue de l’écriture de la prochaine ENP.
 
En rappel, le gouvernement burkinabè a exprimé depuis 1994, sa volonté de réaliser une étude prospective pour orienter les plans et programmes de développement à moyen et long terme. Cette étude dénommée « Étude nationale prospective (ENP) "Burkina 2025" » a démarré en 1999 et a été validé en 2005. Elle a permis de définir la vision consensuelle de développement à l'horizon 2025 qui s’énonce comme suit : "Le Burkina Faso, une nation solidaire, de progrès et de justice qui consolide son respect sur la scène internationale". Cette vision inscrit désormais la planification du développement sur le long terme afin d’impulser de véritables changements en termes d’impacts dans la mise en œuvre des différentes politiques de développement.