Ouverture des travaux du séminaire d’évaluation technique de l’étude Nationale Prospective BURKINA 2025.

L’objectif global de ce séminaire d’évaluation technique est d’apprécier les dispositions de mise en œuvre et de suivi-évaluation de l’ENP Burkina 2025.

Initié par la DGEP, ce séminaire reunit une bonne fourchette des sommités de la prospective et de la planification au Burkina Faso. A ce titre, sont présents à cette activité Pierre Claver Damiba, Expert en économie, consultant international, Daniel Bambara, ancien secrétaire général du MINEFID

L’exercice auquel nous nous livrerons ce matin, vient de la volonté du premier responsable du Ministère de l’économie, des finances et du développement à travers la Direction générale de l’économie et de la planification de procéder à une évaluation technique qui servira de base pour l’évaluation complète de l’ENP, dont les conclusions alimenteront la conduite du processus de formulation d’une nouvelle vision prospective pour le Burkina Faso a indiqué M. Soabo Diallo, qui, à l’occasion a ouvert les travaux au nom de M. le Secrétaire Général du MINEFID.

Les travaux nous donneront l’occasion d’apprécier la place de la prospective dans l’action publique , d’examiner la cohérence, la pertinence et l’efficacité des instruments de mise en œuvre de l’Etude nationale prospective « Burkina 2025 » (CSLP , CSRLP, SCADD, PNDES, Politiques sectorielles, politiques à thématiques transversales ,les plans locaux de développement, le plan de communication de l’ENP) et les acteurs ; d’analyser le fonctionnement du dispositif de suivi-évaluation de l’ENP à travers les organes (CNPPS, CVP-CNPPS, CE-CNPPS, ST-CNPPS…..) et les instances a renchérit Soabou Diallo dans son discours inaugural.

Quant aux travaux techniques, les participants ont eu droit à deux communications. La première a été donnée par l’expert Pierre Claver Damiba sur le thème : le renouveau de la Prospective au Burkina Faso et la seconde a porté sur le thème : la prospective au Burkina Faso, communication assurée par M. Daniel Bambara. Les deux communications ont été modérées par le Professeur Albert Ouédraogo, ancien ministre. Toutes les deux communications ont fait l’objet d’échanges fructueux.

Au terme des présentations, les participants constitués en groupes de travail ont pour mission de définir la place de la prospective dans l’action publique, la cohérence, la pertinence et l’efficacité du dispositif de mise en œuvre de l’Etude nationale prospective 2025 (les instruments de mise en œuvres et les acteurs) sont appréciées ;

De faire l’état de mise en œuvre des recommandations formulées dans le cadre de l’ENP est apprécié;

Et enfin de formuler des recommandations.

En rappel, En juin 2019, un groupe d’experts et des cadres de différents ministères, réunis à Bobo Dioulasso, ont participé à l’atelier de cadrage de l’étude d’évaluation de l’ENP « Burkina 2025 ».

Au terme des travaux, les participants sont parvenus aux produits suivants : une note conceptuelle définissant l’approche méthodologique et le contenu des différentes phases du processus d’évaluation, un projet de texte relatif à l’instance d’accompagnement du processus d’évaluation;, une feuille de route assortie de budget estimatif du processus d’évaluation. Les conclusions de cet atelier, ont permis la mise en place d’un comité de cadrage de l’évaluation de l’ENP